Meta renie ses menaces de fermer Facebook et Instagram en Europe

Photo of author

Andy

Publié :

Récemment, les déclarations de Meta lors de son rapport annuel à la SEC ont fait couler beaucoup d’encre. En effet, le groupe a déclaré la possibilité de fermer Facebook et Instagram en Europe. Toutefois, il semblerait que ce soit un malentendu.

Meta veut continuer à opérer sur le vieux continent

Meta a dépêché un communiqué dans son blog que la compagnie n’a aucune intention de quitter l’Europe. La publication date de mardi. Il s’agit donc d’une réponse aux différents articles vus sur les médias.

Nous avons d’ailleurs évoqué le possible arrêt de Facebook et d’Instagram sur le sol européen. Meta avait lancé un avertissement lors de son rapport annuel à la SEC. En cas de non-conformité des services du groupe avec les règlements de l’UE, il pourrait devoir fermer Facebook et Instagram en Europe.

Cela entre dans le cadre de la sécurisation des transferts de données transatlantique. La Commission européenne exige des entreprises récoltants les informations personnelles des utilisateurs à les stocker et les traiter sur le territoire. Or, Meta possède ses serveurs aux États-Unis, et doit donc transférer les données hors du continent.

La firme de Zuckerberg se retrouve donc dans une situation délicate. Ce qui l’amènerait à considérer certaines options. La « menace » provenait du dernier rapport de résultat de la société. En effet, il incluait que Meta pourrait être incapable de fournir un certain nombre de ses produits en Europe.

Facebook et Instagram sont mentionnés dans la déclaration. Cela interviendrait en cas d’absence de nouvel accord sur le transfert de données, car les activités de l’entreprise dépendent entièrement de cette disposition.

Une différence de loi

Cette situation est loin d’être une première pour Meta. Bien qu’à l’époque, la société n’avait pas mentionné ni Facebook ni Instagram. La situation était similaire avec l’accord Safe Harbour en 2015. La Cour de justice européenne avait annulé le projet.

Aujourd’hui, il s’agit du Privacy Shield. Plus de 5 000 entreprises des deux continents utilisaient ce programme pour le transfert des données entre les deux territoires. L’été dernier, la même Cour invalide l’accord en raison du conflit entre l’UE et les États-Unis sur la protection des données des utilisateurs.

En effet, la loi européenne préconise une protection complète de ces données. Cela implique toute absence d’ingérence de personnes externes, même du gouvernement Or, le gouvernement américain permet aux agences de sécurités nationales d’accéder à ces informations.

Au minimum, 70 autres firmes sont également concernées par le même problème que Meta. Cette situation pourrait donc entrainer d’autres conséquences inattendues. Il faudrait un nouvel accord entre les gouvernements concernés pour trouver une solution adéquate. Les entreprises comme Meta et les autres ne peuvent plus faire grand-chose à ce stade.

Laissez un avis post

Laisser un commentaire