Nissan, Renault et Mitsubishi assurent la construction de 35 nouvelles voitures électriques d’ici 2030

Photo of author

Andy

Publié :

35 nouvelles voitures électriques (VE) verront le jour d’ici 2030 grâce à Nissan, Renault et Mitsubishi. Ces constructeurs automobiles mettront avant tout l’amélioration de la capacité de la batterie. Ils prévoient d’autres innovations technologiques pour se démarquer.

Les objectifs communs de voitures électriques de Nissan, Renault et Mitsubishi

Nissan forme une équipe avec Renault et Mitsubishi afin de bâtir un groupe de constructeurs mondiaux. Ils forment un trio nommé Alliance. Et regroupés, ils roulent vers l’électrification de leurs produits, comme tous les autres géants de l’automobile.

Ce communiqué prouve l’importance apportée au projet de mettre en place une gamme complète de VE (véhicules électriques), d’ici 2030. Dans cette vision, l’Alliance se tient prête à investir massivement. En 2030, le capital prévu par cette collaboration atteindrait 23 milliards d’euros, et occasionnerait l’arrivée de 35 nouveaux modèles sur le marché. Selon le groupe, cela lui octroiera la plus grande offre de véhicules électriques au monde.

Pour y parvenir, l’Alliance devra profiter des avantages du partage de pièces ou d’éléments de conception fusionnés. Elle utilisera la « différenciation intelligente » afin de manager les similitudes des voitures produites. Les trois constructeurs étudieront l’éventualité d’utiliser des plateformes communes et des groupes motopropulseurs identiques. D’ici 2026, l’Alliance augmenterait à 80 % l’utilisation de ces plateformes. À cet effet, Mitsubishi proposera deux nouveaux modèles en Europe.

Les projets d’innovation pour les VE

Nous notons la mise en marche de la « différenciation intelligente » avec l’annonce de la venue du successeur de la Nissan Micra. Ce véhicule roulera intégralement en électrique, et se rapprochera visuellement de la Renault 5 EV. Cette dernière devrait être révélée ultérieurement.

Le groupe portera une attention accrue quant à la technologie des batteries. L’alliance fournira des efforts pour baisser le coût de ces composants de 50 % en 2026, et atteindre 65 % en 2028. Les constructeurs se focaliseront également sur l’étude des cellules à l’état solide. Vers la moitié de 2028, le trio aura produit en masse les batteries solides. Les sociétés automobiles posent cet objectif, malgré le fait que cette technologie reste encore inutilisée par les véhicules électriques grand public.

L’Alliance souhaiterait contrôler à 100 % leurs matériels et logiciels. Cette initiative renforcerait la qualité, car elle supprime l’achat d’éléments chez les fournisseurs de batteries et de technologies. Cela devrait dégager, en théorie, une meilleure expérience aux consommateurs finaux. Cependant, le trio voudrait travailler également avec les prestataires de service de recharge en Europe, afin de pouvoir proposer à ses clients des prix attractifs.

En parallèle des voitures électriques, le groupe pense à intégrer de plus en plus les services connectés dans leurs voitures. Effectivement, des véhicules livrés, connectés au cloud, atteindraient cinq millions d’ici 2026. De plus, l’Alliance souhaiterait introduire, en grande première mondiale, l’écosystème Google dans leurs véhicules. Le trio sortira le premier véhicule intégralement défini à partir d’un logiciel d’ici 2025.

 

Nissan, Renault et Mitsubishi travailleront ensemble pour produire des véhicules électriques à la pointe de la technologie. En effet, ce trio mise sur la force de chaque marque pour construire des bases communes, de qualité, performantes et innovantes. Cette collaboration nous laisse cependant penser à une manœuvre pour rivaliser avec le géant américain Tesla.

Laissez un avis post

Laisser un commentaire