Représentant la prochaine génération d’Internet, il semblerait que Web3 « démocratisera tout ». Les adeptes de la cryptographie le considèrent comme le meilleur moyen d’offrir aux gens une meilleure emprise sur les activités qu’ils exercent en ligne. Étant donné qu’il est basé sur la blockchain, il est donc décentralisé. Cela signifie que les géants actuels de la technologie comme Google ne pourront pas le contrôler.
Jack Dorsey, cofondateur de Twitter, ne semble pas partager cette idée. Elon Musk, le patron de Tesla, est même convaincu que cela n’existe pas. Sur le site de microblogging, Dorsey a expliqué comment les épargnants en capital-risque ainsi que leurs créanciers (VCs et LPs) raffermissent leur présence dans l’espace.
Le CEO a déclaré dans un tweet : « Vous ne possédez pas « web3 ». Les VC et leurs LP le font. Cela n’échappera jamais à leurs incitations. C’est finalement une entité centralisée avec une étiquette différente. Sachez dans quoi vous vous embarquez… »
Un tweet devenu polémique
De nombreuses personnes ont réagi au tweet de Dorsey. Si certains semblaient partager le même point de vue, d’autres ont carrément émis des réactions négatives en disant des choses comme « tout à fait faux » ou « tout à fait en désaccord ». Parmi les gens qui ont donné leur avis par rapport au post, un utilisateur a évoqué le fait que l’ancien PDG de Twitter – qui affirme ne rien à voir avec Web3 – a lui-même « pris beaucoup d’argent en capital-risque ».
À une telle allégation, Dorsey a répondu « C’est pourquoi je sais exactement ce que je veux dire ». Sur la discussion, Elon Musk est intervenu en posant la question « Est-ce que quelqu’un a vu Web3 ? Je ne le trouve pas ». Jack Dorsey a répondu par « C’est quelque part entre a et z ». Il est possible que cette réponse fasse allusion à l’entreprise capital-risque de la Silicon Valley, Andreessen Horowitz, portant le nom de a16z.
Une technologie qui n’est pas encore mise au point
Ce n’est pas la première fois que le fantasque milliardaire pointe du doigt Web3. Le dirigeant de SpaceX a déjà affirmé que cela « ressemble à BS ». Ce week-end, il a souligné que l’idée n’était encore qu’un outil marketing et non une technologie au point.
La promesse de Web3 d’offrir aux internautes le contrôle de leur activité en ligne est appréciée par certains utilisateurs qui espèrent bientôt utiliser un seul compte pour passer d’une plateforme sociale à une autre. Pour le moment, beaucoup le considèrent comme un « vaporware » ou une technologie qui n’a pas encore été développée.
Un optimiste invétéré qui ne prend presque rien pour acquis. Du moins, je suis de ceux qui disent : « fais mieux qu’hier ».